Balade à Saint-Chamas
Pittoresque et surprenant
Entre collines et étang, cet ancien petit village de pêcheurs, pittoresque et authentique, abrite des trésors architecturaux et offre des paysages remarquables à découvrir le long du sentier du patrimoine.
Un patrimoine d'exception le long du littoral
Au sud du village, la Petite Camargue offre des paysages d'une diversité exceptionnelle tandis qu’au nord, le Parc de la Poudrerie royale renaît de ses cendres sous la gestion du Conservatoire du littoral.
Entre ces deux sites classés en zone Natura 2000, Saint-Chamas affiche une façade littorale caractéristique, avec ses falaises ocres percées d’habitats troglodytiques qui surplombent le petit port de pêche et divisent le cœur du village en deux : le quartier du Pertuis côté étang et le quartier du Delà à l’intérieur des terres.
Un bâti remarquable
En plus de la richesse de son patrimoine naturel, la ville recèle de trésors architecturaux chargés d’histoire dont les ponts sont une composante essentielle. De par sa situation géographique, entre étang et rivière, le patrimoine hydraulique est ancré dans le paysage de Saint-Chamas où, dès le Moyen Âge, acheminée par des canaux de dérivation de la Touloubre, l’eau actionnait des moulins à farine et à huile et, plus tard, sous Louis XIV, les martinets à poudre de la poudrerie royale.
Randonnée à travers le temps
Pour plonger au cœur de son histoire, l’Office de Tourisme a élaboré plusieurs circuits pédestres dont le plus complet, le sentier du patrimoine, est balisé en rouge. Des berges paisibles de l’étang jusqu’aux oliveraies du plateau de Bion, du pied des falaises de safre aux gorges de la Touloubre, cette boucle de 11 km vous conduira d’ouvrages d’art en monuments, offrant de multiples points de vue. Au départ de la Chapelle Saint-Pierre (17e s.), patron des pêcheurs, qui abrite aujourd’hui l’Office de tourisme, l’itinéraire rejoint le port de pêche du Pertuis avec vue sur les habitats troglodytiques, passe par la plage des Cabassons, longe le port de plaisance, la plage de la digue pour atteindre le lavoir des Contagieux.
Entre ville et nature
De là, le sentier emprunte, à main gauche, un morceau de ville, à travers les quartiers de Castellamare et Arcadia, puis longe la Touloubre jusqu’au plus illustre des vestiges saint-chamasséens, le pont Flavien du 1er siècle avant J-C. qui enjambe la rivière, dans le prolongement de la via Aurelia. On traverse le pont, et le sentier redescend vers la rivière ombragée. Par une passerelle en bois, on rejoint l’autre rive, puis on passe sous le viaduc Saint-Léger (19e s.), un ouvrage exceptionnel de par sa longueur (345 m) et sa courbe, sur lequel passe la ligne Paris-Lyon-Marseille. Au pont de la Roquette, on remonte à gauche vers le plateau du Bion. On traverse le quartier du Loir pour découvrir l’acqueduc de Boisgelin et son canal. Le sentier grimpe à nouveau, au-dessus du parc de la Poudrerie, et débouche sur l’ancienne carrière et ses visages sculptés. De là, un escalier conduit à l’aqueduc du Pont de l’Horloge qui relie les collines des Moulières et du Baou. C’est sur cette dernière que fut édifié au 7e siècle le premier village de Saint-Chamas, un castrum fortifié abandonné au 17e, et dont ne subsistent qu’un pan de mur et la porte du Fort. En son point culminant, la chapelle de la Vierge, dont les ex-votos sont conservés au musée municipal, offre une vue à 360°.
Le lavoir des contagieux
Considéré comme l’un des plus anciens lavoirs de Provence, il a été bâti sur l'emplacement exact de la source qui l'alimente, au bord de l’étang. Proche d’un terrain militaire, un polygone de tir, où s'effectuaient des essais d’explosion à l'époque de la Poudrerie Royale, il est aussi connu sous l’appellation « lavoir du polygone ». Il est aussi le point de départ (et d’arrivée) d’un sentier Nature à travers la Petite Camargue.
Les habitats troglodytiques
Constitué de safre très friable et de calcaire coquiller, le Baou abrite des grottes naturelles, ou baumes, d’autres creusées par l’homme, qui ont la particularité de traverser la colline de part en part. Utilisées à l’origine comme caves, granges ou entrepôts, certaines ont abrité des moulins à huile, pressoir à vin ou abattoir… Elles commencent à être utilisées comme habitat à la fin du 18e s., et sont aujourd’hui toutes occupées. Bénéficiant d’une isolation naturelle phonique et climatique, elles gardent une température quasi constante été comme hiver, de 18 à 23°.
Pour en savoir plus…
Direction le musée municipal Paul Lafran, installé dans l'ancien hôtel de ville, qui comprend une salle d'ethnographie, une salle d’exposition d'œuvres d’artistes locaux dont Pierre Ambrogiani, une dernière salle sur les découvertes archéologiques de Paul Lafran, ainsi que les ex-votos provenant de la Chapelle de la Vierge.
+ D'INFOS ////////////////////////////////////
- Durée : 3 heures
- Distance : 11 km
- Dénivelé : 180 m
- Facile - Balisage Rouge
Une carte du sentier est disponible à l’Office de tourisme. On peut également visualiser le tracé sur de grands panneaux tout au long du parcours. Monuments et sites sont agrémentés de panneaux thématiques.
Office de tourisme, 17 rue du 4 septembre, Saint-Chamas
Tél. 04 90 50 90 54
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