La qualité de l'air expliquée 

Corniche de Marseille

Qualité de l'air et santé publique

La qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé et l’environnement. L’émission de polluants atmosphériques engendre, outre de potentiels désagréments olfactifs, d’importants effets néfastes pour la santé humaine et pour l’environnement. Les principales pathologies et symptômes associés à la pollution de l’air sont les pathologies respiratoires, les pathologies cardio-vasculaires ou les pathologies du système reproducteur.
Certaines catégories de population sont plus sensibles, notamment les enfants, les personnes âgées et les individus souffrant de pathologies respiratoires ou cardio-vasculaires chroniques.
Au-delà de son impact sanitaire direct, la pollution de l’air a des répercussions importantes sur l'environnement (végétation, biodiversité, eau) et sur le bâti, en fragilisant les structures.
En France, un rapport de la Commission d’enquête du Sénat estimait en 2015 de 70 à 100 milliards d’euros par an, le coût de la pollution atmosphérique.

Source : Ademe

Pollution de l’air : de quoi parle-t-on ?

La qualité de l'air dépend de la présence dans l’atmosphère de polluants qui peuvent être d’origine naturelle (éruptions volcaniques, brumes de sable, incendies de forêts, etc.) ou d’origine anthropique, c’est-à-dire liés à l’activité humaine (industries, transports, agriculture, chauffage résidentiel, etc.).

Elle se traduit par une modification de la composition de l’air par des polluants nuisibles à la santé et à l’environnement. Trois de ces polluants sont particulièrement problématiques en raison du dépassement récurrent des normes de qualité de l’air.

LES PRINCIPAUX POLLUANTS

LES OXYDES D’AZOTE (NOX)
Ils sont émis lors de la combustion (moteurs thermiques des véhicules, chauffage, production d’électricité…).

LES PARTICULES PM10 ET PM2,5
Elles sont issues de toutes les combustions et de l’industrie manufacturière. Le chauffage biomasse, principalement au bois, est le premier émetteur de particules, spécifiquement en période hivernale. L’agriculture et les transportsémettent aussi des polluants qui peuvent se transformer en particules secondaires.

L’OZONE (O3)
Il est produit sous l’effet du rayonnement solaire par des réactions complexes entre certains polluants primaires tels que les NOx, le CO et les COV (composés organiques volatils).

LA MÉTÉO : UN FACTEUR CLÉ DE LA QUALITÉ DE L’AIR

LE VENT

Il disperse les polluants. À l’inverse, les conditions anticycloniques (temps calme avec peu ou pas de vent) favorisent l’accumulation de polluants et la transformation chimique des composants polluants, ce qui entraîne une importante dégradation de la qualité de l’air.

LE SOLEIL

Le rayonnement transforme les oxydes d’azote et les composés organiques volatils en ozone.

LA PLUIE

Elle « lessive l’air », mais peut devenir acide et transférer les polluants dans les sols et dans les eaux.

LA TEMPÉRATURE

Qu’elle soit haute ou basse, elle agit sur la formation et la diffusion des polluants, comme les particules.

QUE FAIRE EN CAS DE POLLUTION ?

Lorsque des taux élevés de pollution sont détectés, adapter son comportement peut permettre d’en limiter les impacts sur la santé.

L'indice ICAIR est un indice qui cumule quatre polluants réglementés (NO₂, O₃, PM2.5, PM10) à la résolution spatiale de 25 mètres sur toute la région.

Seuil d’information et de recommandation (indicateur orange)
À ce stade, la population générale ne doit pas modifier ses activités habituelles. Pour les populations vulnérables et sensibles, il est par contre recommandé de :

  • réduire (voire éviter) les activités physiques et sportives intenses (autant en plein air qu’à l’intérieur),
  • privilégier les sorties brèves si l'on ressent une gêne à l’extérieur,
  • éviter de sortir en début de matinée et en fin de journée,
  • éviter les abords des grands axes routiers.

Seuil d’alerte (indicateur rouge)
Lorsque ce seuil d’alerte est atteint, il est aussi conseillé à la population générale de réduire (voire reporter) ses activités physiques sportives et intenses.
Pour les populations à risque, on recommande les mêmes mesures de précaution qu’en cas de seuil d’information.

Dans les deux cas, il ne faut pas aggraver les effets de cette pollution en ajoutant des facteurs irritants, tels que :

  • la fumée de tabac,
  • l’utilisation de solvants à l’intérieur,
  • le chauffage au bois,
  • l’exposition aux pollens en cas d’allergie.
Hop ! Plus d'infos avec l'ADEME

HOP ! Une initiative du département des Bouches-du-Rhône -

La qualité de l'air en applications

  • Signal’Air : signalement des nuisances

    Cette application permet en quelques clics de signaler en la géolocalisant une nuisance inhabituelle, ou d’observer les signalements déjà existants sur sa zone géographique.

    Hop ! je vais sur Signal'Air
  • Icair : le nouvel indice de la qualité de l’air

    ICAIR est un indicateur cumulé de l'air qui, dans sa version horaire, permet d'adapter ses activités en fonction de l'évolution des polluants

    Hop ! Je découvre ICAIR
  • RECO SANTÉ :  le couteau suisse

    Météo, UV, pollen, eaux de baignade…
    L’application fournit des recommandations personnalisées en fonction de son profil et de ses besoins.

    Hop ! Je découvre RECO SANTÉ

HOP ! Une initiative du département des Bouches-du-Rhône -

Les principales émissions par secteur d'activité sur le territoire

  • 23%

    des particules fines émises par les voitures

  • 28%

    des oxydes d'azote émis par le transport maritime

  • 95%

    du dioxyde de soufre émis par l'industrie et l'énergie

  • 26%

    des particules fines émises par le secteur résidentiel

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