Parc des Étangs de Camargue

Immersion sonore !

Activez le son et vous entendrez le cri du flamant rose, pour une immersion dans le Parc départemental des Étangs de Camargue.

Source : La sonothèque du Muséum National d'Histoire naturelle (sonotheque.mnhn.fr)

Camargue : marais nostrum

La plus grande zone humide d’Europe découvre un paysage de liberté encore préservé. On y pénètre à pas feutrés, avec l’humilité du visiteur contemplatif et l’œil acéré du chasseur d’instants sauvages.

Peut-on localiser sur une carte les coordonnées GPS de certains de nos puissants fantasmes exotiques ? En Camargue, le cinéma a fourni une réponse positive à cette question en portant à l’écran l’histoire d’amitié tragique du petit Folco et de sa monture sauvage, Crin Blanc, titre d’un film devenu légendaire. Présenté à Cannes en 1953, ses 41 minutes de pellicule argentique remportent alors la Palme d’Or du court métrage et portent aux yeux du monde l’identité camarguaise si singulière : de vastes étendues de marais aux herbes hautes et de longues plages traversées de galops, de manades, de gardians et de flamants roses. « Crin Blanc a donné un qualificatif à ce territoire : la liberté », explique Christophe, un des professionnels du Bureau des Guides Naturalistes de Camargue, Crau, Alpilles.

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Ce quasi-documentaire a été tourné en décors naturels : latitude 43.5, longitude 4.44, à la pointe de Chamarel, un des étangs de la mosaïque de propriétés du Département bordant à l’ouest la réserve naturelle de l’étang de Vaccarès. Le mas où se situe l’action, demeure du cinéaste et co-auteur de Crin Blanc, Denys Colomb de Daunant, sera le premier lieu en Camargue à proposer des balades à cheval, puis des chambres d’hôtel pour accueillir les touristes de plus en plus nombreux.

Depuis, le fantasme s’est mué en mythe couvrant une vaste zone côtière au sud-est du delta du Rhône. Au fil de trois décennies, le Département en a acquis 3 800 hectares, sur les Saintes-Maries-de-la-Mer avec plusieurs étangs inférieurs (Cacharel, l’Impérial, Malagroy, la Bardouine) et zones humides (Consécanière, Frigoulès, Pioch Badet, Mas du Ménage), et sur la commune d’Arles (les Jasses d’Albaron).

C’est un patrimoine considérable constituant le quart des possessions territoriales de l’institution, et l’un de ses plus beaux tableaux faunistiques et floral : les spécialistes dénombrent là 285 espèces d’oiseaux d’intérêt majeur, mais aussi plus de 1 500 sortes d’insectes, pas moins de 170 représentants différents d’araignées et quantité de plantes rares aux rimes poétiques, comme le myosotis ténu, la zostère naine ou l’ail petit Moly.

Les naturalistes et les familles adorent, les premiers pour cette abondance, les seconds pour l’absence de dénivelés qui autorise de longues balades à pied ou à vélo. Il y a le choix : le territoire compte une bonne douzaine de destinations d’intérêt dont plusieurs figurent sur les réserves départementales. Elles ont en commun des aménagements pour observer sans être vu, la clé des libertés…

Informations pratiques

  • Panneaux d'information
  • Parkings
  • Sentiers de randonnées

Récit du baroudeur

Un bain sonore
apaisant

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